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A. Généralités
Les animaux comme l'homme sont HOMEOTHERMES. Certains autres (poissons, reptiles,...) sont poïkilothermes ou ectothermes.
Le maintien d'une température intérieure stable ne peut se faire qu'en dépensant de l'énergie : son intérêt ?
La température du corps humain est remarquablement régulée, tellement que Farenheit pensait en faire la température de référence de son échelle (100°F.)
B. Effets biologiques de la température
Energie : formes nobles (électrique, mécanique, clinique). Forme dégradée = chaleur.
La vitesse des réactions biochimiques varie avec la température (on définit le Q10 = réduction de l'intensité métabolique quand la T° diminue de 10°C.
Faire travailler les muscles à température élevée est donc avantageux ; en plus, la viscosité des lipides de structure des membranes cellulaires varie (plus fluides si chauds).
C. Les animaux ectothermes
Evite de se défendre contre les basses et hautes températures. Le Lézard choisit la température en fonction des cycles jour-nuit.
Les échanges métaboliques, l'état acide-base sont modifiés par la T°.
Mais la flexibilité thermique permet difficilement un choix entre souplesse et performance : nécessité du métabolisme au ralenti lorsque les T° baissent ou augmentent.
D. Défense contre le froid
Vasoconstriction cutanée, augmentation de la production de chaleur (frisson), érection de poils. Certains animaux changent de fourrure à l'hiver.
Thermogénèse sans frisson du tissu adipeux brun (innervation sympathique, surtout au cou et le long des artères). Dissipation d'énergie chimique sous l'influence d'une protéine découplante.
Récepteurs thermiques cutanés. Centre thermorégulateur de l'hypothalamus antérieur sus-optique (très important chez le rat).
E. Adaptation au froid
Le plus économique : diminuer la déperdition. Le chien de traîneau maintient la T° de ses pattes et de son museau à 0°. Chez les populations humaines des régions polaires, l'économie fait place au fonctionnel : vasodilatation des mains et augmentation du seuil de douleur.
Augmenter la production de chaleur (adrénaline)
Optimiser la régulation thermique : sujets exposés au froid abaisse le seuil du frisson.
Adaptation de certaines espèces animales : hibernation.
F. Défense contre le chaud
Le plus simple : plonger dans l'eau (les gros mammifères vivent dans l'eau ou près d'elle).
Réduire l'isolation thermique par vasodilatation cutanée.
Déperdition par évaporation (surtout si la T° est supérieure à la T° corporelle).
Chien : polypnée thermique.
G. Conclusions
Choix permanent entre défense et flexibilité.
- Ectothermes : économie de ressources alimentaires en phase avec la production du milieu. Maintien d'une isothermie nécessitant une forte production énergétique parfois compensée par des périodes d'hibernation.
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